lundi 22 mai 2023

LIVRE DES EMOTIONS PAGE 1

De MOI…à TOI …à SOI A ma famille d’âmes Toi qui lis en cet instant, que tu aies vingt ans, trente ans, quarante ans, cinquante ans ou plus en 2023, ce livre t’est destiné. Il retrace un chemin que j’ai parcouru jusqu’à maintenant, à l’aube de mes soixante-dix printemps. Je traverse, avec toi, le pont de la Vie et toutes les années que j’ai vécues dans le corps féminin de ce personnage, aux multiples facettes. Tu le fais également, dans le corps masculin de ton personnage. De l’enfance à l’adulte, qui se croit responsable de ses choix, de ses expériences, de ses peurs et de ses joies. Ici et maintenant je vis la Vie, consciente que ce chemin d’éveil, nous le parcourons toutes et tous, à notre rythme, puisque nous sommes UN, vu de la Conscience créatrice universelle. D’où JE SUIS, je vois que l’inconscient collectif est comme une mémoire, une sorte de disque dur, d’où nous téléchargeons des programmes déjà inscrits dans nos cellules. Cette mémoire nous est imposée par des conditionnements dès l’incarnation (empreintes parentales, trans-générationnelles, culturelles, sociétales, dogmatiques, économiques, morales et planétaires …) Puis, ces mémoires se trouvent piégées, comme étant une vérité essentielle de notre existence, incluant les pensées, les émotions et parfois les gènes physiques de nos ancêtres. Avec les outils quantiques d’aujourd’hui, notre mémoire individuelle, sauvegardée sur une sorte de clef USB (Usage Sans Barrière) pourrait être modifiée ou être effacée de ses implants, impactant notre vie, aliénant nos perceptions et alimentant notre corps de souffrance. JE SAIS aujourd’hui, que l’ego -qui pense tout, contrôle tout, décide de tout- nous manipule comme une marionnette. Il est l’illusion qui nous fait croire que seuls existent le passé et le futur. Il ne connaît pas le présent. Il est actif par l’intérêt qu’on lui accorde, l’attention qu’on lui porte et la validation de ce qu’il nous impose subtilement. Ce « moi-je » de l’existence terrestre, entre la naissance et la mort du personnage aux cinq sens, est identifié dans un temps linéaire et un espace défini. Il se croit séparé de la Source de Vie, et il prend un malin plaisir à nous faire rejouer les mêmes schémas. Il se proclame comme le geôlier d’une prison dont nous avons les clefs pour nous libérer. Le « je suis » est notre puissance intérieure, connecté à la Conscience universelle. La Vie est éternité, (dans le sens d’absence de temps ou d’espace). La Vie est sans nom et sans forme. Vu de la Conscience, le passé et le futur n’existent pas, et le personnage non plus. Tout est illusion. La Vie se vit en chacun, notamment dans le corps énergétique, qui colle si près de notre corps physique, puisque l’énergie est densifiée. Ce qui nous unit avec d’autres personnages incarnés, est le cœur, l’amour, la paix et la joie. Nous les cherchons dans nos relations, alors que nous le sommes déjà dans notre nature véritable, Ne pas le voir entraine des déceptions ; ce n’est qu’une perception illusoire que nous aimons croire, pour nous sentir exister. Depuis longtemps, je sais que je suis accompagnée et en marchant sur les traces de quelques « maîtres ascensionnés » principalement Celui venu s’incarner dans la matière, pour nous guider et nous éclairer, par ses paroles et ses actes, sur le chemin de l’Amour, de la Vérité et de la Vie. Cette « énergie Christique » me porte et m’invite à écouter la vibration de mon corps instantanément. Cette vibration m’alerte lorsqu’une émotion s’active, pour que je l’accueille, la remercie, l’embrasse, pour qu’elle disparaisse et laisse la place à la Conscience du JE SUIS. Dans chaque vie personnelle, la Conscience se manifeste à travers nos personnages, nous fait rencontrer « l’ another yourself » (l’autre moi-même) parfois de façon éphémère ou plus longue. Comme un miroir où je me projette, je ressens que nous ne sommes pas séparés, en dehors de notre physicalité. La vie de chacun est une pièce du puzzle de ce grand corps unique, qui rayonne l’amour et la beauté du monde infini. Voir ce que nous sommes vraiment dans notre nature véritable, s’appelle l’Eveil, chemin de la Conscience incarnée dans le corps d’une petite fille ou d’un petit garçon, devenus personnages féminin ou masculin, et gardant au fond d’eux, leur âme d’enfant. Nous sommes tous des enfants en marche vers la sagesse et l’abondance, cette richesse intérieure d’amour, de cœur, de beauté, et de joie, qui nous anime profondément. Joie et émerveillement sont sources de bonheur. Nous sommes déjà Cela… Auparavant j’étais dirigée par le programme et vivais dans l’inconscience de cette soi-disant réalité qui n’est en fait qu’une illusion, comme un film que l’on regarde sur l’écran de notre vie. J’ai créé un monde intérieur, comme un jardin secret de mes émotions. Ce qui m’a préservé des jugements et des critiques des autres sur mes expériences vécues. Hypersensible, émotive, j’avais trop épongé les émotions de mes parents, en guerre perpétuelle, les sept premières années de ma vie, avec rejet, abandon, injustice et humiliation. Le « tais-toi « répétitif et imposé dans mon enfance, je le traduis aujourd’hui comme le message du « t’es toi « pour devenir la DS (pas de hasard, ce sont mes initiales) de mon temple intérieur et donc de ma liberté d’être. Etant de nature empathique, intuitive, avec un haut potentiel intellectuel et une âme d’artiste, je me suis laissée happée par mes émotions, sans pouvoir les dire par des mots, ce qui a eu pour conséquence, d’installer dans mes corps (mental, physique, émotionnel) ces maux, jusqu’à une saturation émotionnelle, bien installée. J’ai cru me préserver mais j’ai fait souffrir, inconsciemment, mon enfant intérieur qui n’arrêtait pas de crier son mal-être. Un stress soutenu pendant des années par un Maître acupuncteur à qui je voue une profonde gratitude. Aujourd’hui, alors que je suis plus sereine, un stress non identifié m’handicape provoquant des douleurs lorsque je marche, et puis il y a toujours le bruit qui me dérange. Il me semble que la clef USB n’est pas encore totalement formatée, pour libérer l’espace intérieur. Mais j’y travaille consciemment. J’ai donc décidé de mettre des mots sur des maux. Comme je ne m’exprime toujours pas verbalement, j’applique toujours le même processus de stockage, pour ne pas envahir les autres avec mes émotions de peurs, de colères et de tristesses. Je me suis cru Samouraï, je l’ai vécu et j’ai du mal à m’en libérer. Je m’exprime seulement dans mes joies plutôt que dans mes peines. Il me semble que beaucoup de gens sont dans ce cas, notamment dans les familles, leur entourage amical et professionnel. C’est un conditionnement, une zone de confort, un ego très costaud, une morale peut-être, de ne pas se livrer au monde avec nos points faibles et nos ombres, mais plutôt de parler de nos points forts et de notre lumière. Une vitrine pour plaire et séduire le miroir de nous-mêmes. Ayant commencé ce grand chantier il y a de nombreuses années, en parallèle de mes rencontres personnelles et mes activités professionnelles, j’avais sous les yeux de quoi voir vraiment. Encore aujourd’hui, dans ma rue en travaux, je regardais un gros camion doté d’uen tractopelle, qui se vidait progressivement d’une tonne de terres, et qui les déposait chaque dix minutes dans deux petits tracto-pelles qui faisaient le remplissage, chacun leur tour, pour emporter la terre ailleurs, et ensemencer de nouveaux arbres dans le parc. J’ai trouvé çà drôle et c’était comme si cette terre représentait ma tonne d’émotions qui se vidait petit à petit, pour être dispersée dans un ailleurs. C’était intéressant de voir ce signe et l’interpréter à mon travail intérieur.